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"Le philosophe contemporain doit être engagé et avoir les deux pieds dans la réalité !" - Interview de Gabrielle Halpern dans le magazine de Sète Agglopôle



A l'occasion d'une série de conférences sur le territoire de Sète, la philosophe Gabrielle Halpern a accordé une interview au magazine de Sète Agglopôle, afin de partager avec eux ses travaux de recherche en philosophie sur l'hybridation et leurs implications pour repenser le territoire.


« A mon sens, le rôle du philosophe est de ne pas rester enfermé dans son laboratoire, son bureau ou sa bibliothèque, mais justement d’en sortir pour être dans la Cité, là où sont les habitants. Il s’agit de passer autant de temps à lire Aristote, Hannah Arendt et Descartes, qu’à discuter et écouter un artisan, un agriculteur, le directeur d’un musée ou d’un hôpital. Le philosophe contemporain doit être engagé et avoir les deux pieds dans la réalité ! », Gabrielle Halpern

"Les philosophes peuvent avoir tendance à parler de manière compliquée, j’essaye au contraire d’être le plus accessible possible et m’adresser aux jeunes, aux moins jeunes, à tout le monde ! Outre le manuscrit de mon prochain livre que je suis en train de terminer et qui paraîtra en septembre prochain, en termes de projets, ce qui m’intéresse, c’est d’aller à la rencontre de mondes où la philosophie n’est pas très présente malheureusement… Par exemple, j’interviens dans des maisons de retraite à la fois pour les résidents, leur famille et tout le personnel, j’ai animé des ateliers de philosophie dans un hôpital pour enfants malades et j’ai vu ce que cela pouvait apporter à ces enfants. Je construis également en ce moment tout un projet d’atelier de philosophie dans les prisons",  Gabrielle Halpern


@DR La philosophe Gabrielle Halpern dédicace ses ouvrages à l'issue de sa conférence à Balaruc-Le-Vieux, ouverte à tous.


« Par exemple, par rapport à la question du vieillissement, on a pu voir à quel point les maisons de retraite pouvaient être des « mouroirs », des îlots isolés au milieu de l’océan dans le quartier où elles sont. Pourquoi ne pas les repenser pour en faire des lieux de vie, où l’on pourrait organiser des concerts, des expositions, des activités sportives, afin d’y faire venir d’autres publics ? Il y a des crèches par exemple qui se développent dans des maisons de retraite, on pourrait imaginer des espaces de co-working pour les étudiants, des ateliers artistiques ou culinaires ! Par cette « hybridation entre les générations », il s’agit tout simplement de repenser le vieillissement et de remettre les personnes âgées au cœur de la société », Gabrielle Halpern









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